Sabine Lequesne-Plent
mardi 22 mars 2011
Remerciements
Nous remercions chaleureusement les électrices et électeurs qui nous ont accordé leur confiance lors du premier tour des élections cantonales. Nous remercions également toutes celles et ceux qui, dans les communes du canton, ont donné leur temps et leur enthousiasme pour nous soutenir et nous aider dans une campagne qui n'aurait pu se faire sans eux. Nous continuerons à lutter, avec vous, pour une société plus juste et plus humaine.
vendredi 18 mars 2011
Notre canton appartient à ses citoyens
La lecture, ce matin, de l'article de Sud-Ouest autour de la candidature de Monsieur Broquères aux élections cantonales et des enjeux de notre canton me laisse perplexe. Quand je lis que le Parti Socialiste doit défendre son "fief" ou protéger ses "bijoux de famille" je me demande où sont les citoyens de notre canton dans ce programme. Je rappelle, à toutes fins utiles, la signification du mot "Fief" : "Bien possédé par quelqu'un de manière exclusive; domaine où quelqu'un est maître", et je ne parlerai pas des "bijoux de famille" qui sont éminemment plus...personnels. Je m'étonne, dans un contexte social critique, dans un contexte dans lequel le gouvernement de Droite met à mal tous les acquis sociaux et malmène les classes les plus défavorisées au profit des classes les plus favorisées, que les enjeux se réduisent à se préoccuper davantage de sauvegarder un pouvoir qui n'appartient à aucun parti au lieu de proposer un débat constructif pour rassembler toutes les bonnes volontés susceptibles de faire avancer notre canton et notre département au profit de sa population.
Le conseil général des Landes a mené des politiques ambitieuses et profitables pour les landais, dont j'ai moi-même, en tant que citoyenne mesuré la qualité, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Il faut savoir reconnaître les qualités de nos élus mais cette reconnaissance ne doit pas être à sens unique : les maires entourés de leur conseil municipal ont œuvré pour leurs communes, ont proposé des projets qu'ils ont défendus, souvent pendant des mois voire des années, avant de pouvoir les réaliser, il faut leur reconnaître cette persévérance et ce travail de longue haleine. Le conseil général aide au financement de ces projets mais ne doit pas éluder et passer sous silence le travail fait en amont dans les communes.
Dans ces élections cantonales, le conseil général n'est nullement menacé par la droite, il n'est, d'ailleurs, menacé par personne et restera un conseil général majoritairement socialiste.
Je déplore les tensions qui peuvent exister , nous devons en tant que candidats respecter nos concitoyens et leurs choix que nous porterons au niveau du département. Notre objectif doit être de travailler ensemble, dans un débat constructif et non fratricide, pour protéger les landais des politiques déplorables du gouvernement de Monsieur Sarkozy et mettre en œuvre des politiques sociales, économiques, environnementales et culturelles basées sur une solidarité et une cohésion indispensables pour faire face à la crise qui nous touche.
J'ai pu constater, lors de mes réunions publiques dans les communes du canton, l'inquiétude des élus et de leurs concitoyens quant à l'avenir de notre canton majoritairement agricole, l'inquiétude pour leur population, pour leur autonomie financière, pour leur avenir économique, pour leur existence (remise en cause par la réforme territoriale). Nous avons besoin de nous écouter les uns les autres, d'entendre les préoccupations et les souhaits de chacun pour redonner de l'espoir à tous et construire un avenir pour nos communes. Lors de ces réunions les élus des différentes communes et leurs citoyens nous ont accueillis avec bienveillance et ont montré, quelles que soient leur tendances politiques, beaucoup d'attention et d'intérêt à nos propositions, les débats qui ont suivi chaque réunion ont été enrichissants, sereins et constructifs. Les critiques qui peuvent être adressées au candidats doivent toujours servir à faire progresser nos actions et nous permettre de servir au mieux la population.
Un conseiller général, élu dans son canton, doit, à mon sens, rester en lien permanent avec ceux qui l'ont élu parce que son travail consiste à porter la voix et les vœux de ses concitoyens.
Il n'est en aucun cas "propriétaire" de son canton et doit sans cesse se remettre en question et accepter la critique et le débat pour servir au mieux les hommes et les femmes qui lui ont fait confiance.
J'ose espérer que, quelque soit le candidat choisi par les électeurs, il saura se mettre au service de son canton en privilégiant l'humain avant toute autre considération.
Sabine Lequesne Plent.