11 mars 2011 06h00 | Par G. B. |
Tartas
Un Front de gauche résolument offensif
Sabine Plent et Alain Dehez, candidats du Front de gauche. photo Guy bop
À 48 ans, Sabine Plent se verrait bien la 7e femme, sur 30 élus, à siéger au Conseil général. Et, au lendemain de la Journée de la femme, la Souprossaise, candidate du Front de gauche avec Alain Dehez, maire adjoint de Tartas pour suppléant, ne peut que déplorer la place faite aux femmes en politique, « pourtant nous avons un regard différent sur la société qui ne peut qu'enrichir le débat politique ».
D'où une préoccupation forte vis-à-vis de tout ce qui peut faciliter la condition féminine en général et celle des mères de famille en particulier. « Au niveau de la communauté de communes, la mise en place d'un relais d'assistantes maternelles se fait attendre, ce qui engendre des problèmes au niveau de la garde d'enfants. » Et le professeur de français vacataire de souhaiter la mise en place de microcrèches, en partenariat avec les entreprises, pour les parents qui travaillent en horaires décalés.
Des pistes de développement Sabine Plent craint aussi la disparition des communes rurales dans le cadre d'une réforme territoriale qui va assécher les ressources financières des collectivités. Pour l'agriculteur qu'est Alain Dehez, « il est temps de faire cesser la spéculation sur les terres agricoles et de s'occuper de développement économique sur ce canton, pauvre en emplois ». Et de regretter que plus aucun projet communautaire ne soit à l'étude sur la zone de Champigny, à Carcarès, après l'enterrement de celui ayant trait à l'implantation d'un complexe hôtelier. Autre piste à explorer, la réhabilitation de certains bâtiments comme la friche industrielle du centre des tabacs, à Tartas, l'ancienne maison de retraite de Souprosse ou le domaine des Granges, à Lamothe.
Les candidats ne sont pas indifférents non plus au sort de la forêt. « Il faut aider les petits sylviculteurs à replanter. » À l'inverse, la privatisation de la RN 10 ne trouve pas grâce à leurs yeux, pas plus que la LGV. « Sur le fond, nous ne sommes pas contre mais il n'appartient pas aux collectivités territoriales de participer au financement. » Et de faire remarquer qu'au travers de l'APA, l'État doit 200 millions d'euros aux citoyens landais. « Le vote Front de gauche sera l'occasion de dire un non franc et massif à la politique gouvernementale et de remettre enfin l'humain au cœur du projet politique », concluent-ils.
D'où une préoccupation forte vis-à-vis de tout ce qui peut faciliter la condition féminine en général et celle des mères de famille en particulier. « Au niveau de la communauté de communes, la mise en place d'un relais d'assistantes maternelles se fait attendre, ce qui engendre des problèmes au niveau de la garde d'enfants. » Et le professeur de français vacataire de souhaiter la mise en place de microcrèches, en partenariat avec les entreprises, pour les parents qui travaillent en horaires décalés.
Des pistes de développement Sabine Plent craint aussi la disparition des communes rurales dans le cadre d'une réforme territoriale qui va assécher les ressources financières des collectivités. Pour l'agriculteur qu'est Alain Dehez, « il est temps de faire cesser la spéculation sur les terres agricoles et de s'occuper de développement économique sur ce canton, pauvre en emplois ». Et de regretter que plus aucun projet communautaire ne soit à l'étude sur la zone de Champigny, à Carcarès, après l'enterrement de celui ayant trait à l'implantation d'un complexe hôtelier. Autre piste à explorer, la réhabilitation de certains bâtiments comme la friche industrielle du centre des tabacs, à Tartas, l'ancienne maison de retraite de Souprosse ou le domaine des Granges, à Lamothe.
Les candidats ne sont pas indifférents non plus au sort de la forêt. « Il faut aider les petits sylviculteurs à replanter. » À l'inverse, la privatisation de la RN 10 ne trouve pas grâce à leurs yeux, pas plus que la LGV. « Sur le fond, nous ne sommes pas contre mais il n'appartient pas aux collectivités territoriales de participer au financement. » Et de faire remarquer qu'au travers de l'APA, l'État doit 200 millions d'euros aux citoyens landais. « Le vote Front de gauche sera l'occasion de dire un non franc et massif à la politique gouvernementale et de remettre enfin l'humain au cœur du projet politique », concluent-ils.
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