Ancien résistant et co-rédacteur de la déclaration universelle des droits de l’homme, Stéphane Hessel signe ce petit pamphlet qu’il nous lègue comme un chemin à suivre, à poursuivre.
Devant la dégradation des valeurs fondamentales de liberté, de fraternité et d’égalité, il nous rappelle que la liberté « n’a de sens que si elle assure une égalité des droits et donc une solidarité » . Or nous vivons dans un monde dans lequel la liberté incontrôlée de quelques-uns provoque l’impécuniosité de la majorité d’entre nous. Sommes-nous encore capables de nous indigner de cela, de nous insurger contre cet état de fait?
Quand, comme Stéphane Hessel, on a passé une vie à se battre pour des droits fondamentaux, pour des avancées sociales essentielles, pour une société juste, il n’est pas acceptable que nous en soyons encore à supporter que quelques possédants aient droit à tout et les possédés aux restes du banquet, au mieux.
Nous ne savons « pas suffisamment résister », dit-il à Lina Sankari. Quand les gouvernements et les grandes entreprises prétendent faire progresser l’économie pour le bien de tous et surtout des plus pauvres, il n’y faut rien voir d’autre que l’hypocrisie de ceux qui veulent garder leur pouvoir, que ce pouvoir serve ou non les citoyens.
Nous ne pouvons pas regarder autour de nous sans trouver mille sources d’indignation. Le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser, les droits de l’homme sont partout bafoués, les conquêtes sociales remises en cause ou même balayées d’un revers de manche, les banques privatisées ne s’inquiètent que de leurs profits sans jamais se poser la question de l’intérêt général…L’individualisme qui préside à notre monde aujourd’hui crée l’indifférence or « l’indifférence est la pire des attitudes » affirme Stéphane Hessel. Nous pouvons agir, proposer des solutions contre la dictature des marchés financiers. Ce sont des structures organisées, dans lesquelles l’intérêt général prime sur l’ambition personnelle, comme l’était la résistance, qui nous permettront d’agir, de résister et de faire naître l’espérance.
Devant la dégradation des valeurs fondamentales de liberté, de fraternité et d’égalité, il nous rappelle que la liberté « n’a de sens que si elle assure une égalité des droits et donc une solidarité » . Or nous vivons dans un monde dans lequel la liberté incontrôlée de quelques-uns provoque l’impécuniosité de la majorité d’entre nous. Sommes-nous encore capables de nous indigner de cela, de nous insurger contre cet état de fait?
Quand, comme Stéphane Hessel, on a passé une vie à se battre pour des droits fondamentaux, pour des avancées sociales essentielles, pour une société juste, il n’est pas acceptable que nous en soyons encore à supporter que quelques possédants aient droit à tout et les possédés aux restes du banquet, au mieux.
Nous ne savons « pas suffisamment résister », dit-il à Lina Sankari. Quand les gouvernements et les grandes entreprises prétendent faire progresser l’économie pour le bien de tous et surtout des plus pauvres, il n’y faut rien voir d’autre que l’hypocrisie de ceux qui veulent garder leur pouvoir, que ce pouvoir serve ou non les citoyens.
Nous ne pouvons pas regarder autour de nous sans trouver mille sources d’indignation. Le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser, les droits de l’homme sont partout bafoués, les conquêtes sociales remises en cause ou même balayées d’un revers de manche, les banques privatisées ne s’inquiètent que de leurs profits sans jamais se poser la question de l’intérêt général…L’individualisme qui préside à notre monde aujourd’hui crée l’indifférence or « l’indifférence est la pire des attitudes » affirme Stéphane Hessel. Nous pouvons agir, proposer des solutions contre la dictature des marchés financiers. Ce sont des structures organisées, dans lesquelles l’intérêt général prime sur l’ambition personnelle, comme l’était la résistance, qui nous permettront d’agir, de résister et de faire naître l’espérance.
Indignez-vous! est un texte à lire absolument !
Sabine Lequesne-Plent
Sources :
Indignez-vous, Stéphane Hessel, Ed. Indigène, coll. Ceux qui marchent contre le vent, 2010.A lire également :
Alain Badiou, De quoi Sarkosy est-il le nom? Ed. Lignes, 2007