Non au recul des moyens financiers
et de la démocratie
Dans la même démarche que celle entreprise pour les services publics nationaux (suppressions de fonctionnaires, privatisation de la poste, de la RN10, de voies ferrées...), la réforme des collectivités locales du gouvernement a pour objet de casser les services publics locaux pour les mettre entre les mains du secteur privé.
Dans le même temps, le gouvernement asphyxie financièrement les collectivité locales en gelant les dotations d'Etat, en supprimant leurs ressources comme la taxe professionnelle payée par les entreprises et en ne leur réglant pas ses dettes dues au titre des transferts de compétences qu'il leur a imposées.
De plus, le gouvernement a sollicité les collectivités locales pour les faire participer au financement de projets qui sonr de la compétence de l'Etat, par exemple le LGV privée Tours-Bordeaux.
Ainsi, le gouvernement veut les contraindre à supprimer des services et des emplois territoriaux et à augmenter les impôts locaux.
En voulant supprimer des institutions de proximité (communes notamment) et les vider de leurs compétences comme de leurs moyens financiers, la politique de la droite vise à faire disparaître tout contre-pouvoir, s'attaque à la démocratie locale, éloigne les citoyens des lieux de décisions pour mieux imposer partout l'austérité.
Comme pour le question des retraites, la mobilisation populaire sera décisive pour maintenir le rôle positif des collectivités locales auprès des populations.
Elus communistes, Républicains et progressistes
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